Revue de logiciel de facturation: Sellsy

Sellsy est un logiciel français de CRM, de facturation, et de pré-comptabilité sur le web. Il se rapproche plus d’un logiciel ERP que de la simple facturation.

Nous avons essayé le logiciel sur leur version d’essai gratuit, et nous allons l’aborder selon les critères suivants: fonctionnalités, apparence, ergonomie, prise en main, et pour qui il est adapté.

Fonctionnalités

Sellsy vante bien plus que son logiciel de facturation. Avec son éventail de fonctions, c’est un véritable mammouth dans le domaine.

Des templates de devis, factures, et mails peuvent être créés.

Il présente en plus des modules complémentaires et l’intégration de services extérieurs comme Gmail ou Trello par exemple. L’import et export des données est aussi possible.


Tableau de bord

Apparence

Sur la version desktop, l’interface est simple et bien aérée. Le logiciel a beaucoup de fonctions, mais tout est bien organisé et l’écran n’est pas surchargé.

Le tableau de bord présente des widgets facilement configurables, les menus sur la barre latérale à gauche, des raccourcis sur le menu supérieur, et plus d’options au coin en haut à droite. Les préférences et diverses configurations s’y trouvent. Les boutons d’aide et de support sont aussi mis en évidence.

En résumé, tout est très intuitif et il n’est pas bien compliqué de trouver ce que l’on cherche.

Il n’y a pas d’interface dédiée pour mobile: c’est le même affichage que sur desktop (note: l’interface adopte bien le thème sombre s’il est activé sur votre téléphone.)

Pour compenser, ils ont des applications sur Android et IOS.


Éditeur de factures

Ergonomie

Sur la version desktop, tout reste facile à utiliser, les boutons et menus sont organisés et faciles à trouver.

Lors de la mise en marche initiale, il y a beaucoup de champs à remplir mis en avant; les champs obligatoires comprennent l’adresse email, l’adresse physique, et le numéro de téléphone. Ça prend moins de 2 minutes si vous avez toutes vos infos sous la main.

Lors de l’import et l’export des données, une fenêtre modale apparaît et donne les détails sur la procédure à suivre.

Bien évidemment, c’est moins pratique d’avoir à utiliser l’interface desktop sur mobile.


fenêtres modales d’aide et de support

Prise en main

Tout est évident, il n’y a pas de boutons cachés ou durs à trouver. Il n’y a pas de procédures compliquées au point où l’on doit les apprendre, à part peut-être l’import des données (qui est bien documenté).

Dans le cas peu probable où c’est nécessaire, il y a même des tutos vidéo mis à votre disposition (sans avoir à changer de page).

Il y a aussi des boutons aide et support aux deux coins inférieurs de l’écran, si besoin.

Sellsy, c’est pour qui?

Sellsy cible les entreprises en startup, les TPE, et les PME par abonnement mensuel, ou annuel avec une remise, avec un extra par module (voir les tarifs ci-dessous).

Si vous recherchez un logiciel complet pour la gestion d’une entreprise, il fait parfaitement l’affaire. Si, par contre, vous recherchez uniquement un logiciel de facturation, il est peut-être plus complet que nécessaire.

Vous pouvez toujours faire un essai gratuit sur le site pour voir si vous le préférez à vos solutions actuelles.

Il y est à noter que l’abonnement impose un minimum de 2 utilisateurs par mois, ce qui n’est pas pratique pour les indépendants.

Voici les tarifs actuels:

  • 20€/utilisateur/mois (2 utilisateurs minimum)
  • 30€/mois pour le module facturation
  • 30€/mois pour le module pré-comptabilité

Mon avis

Dans cette revue de logiciel de facturation, Sellsy est un peu surqualifié avec ces fonctions CRM et pré-comptabilité si vous voulez faire uniquement de la facturation. Vous paierez plus que vous n’utilisez.

Si vous faites usage de tout ce qu’il a à offrir, il est probablement parfait pour vous.

Les plus:

  • excellente interface desktop
  • ergonomique
  • beaucoup de fonctions et de modules pratiques

Les moins:

  • pas de support navigateur mobile
  • mise en marche initiale et configurations assez longues
  • 2 utilisateurs minimum, peu pratique pour les indépendants
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